Présidentielle 2022 : Pour relancer notre secteur, nous avons besoin d’une France ouverte sur le monde
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Symbole précieux de l’art-de-vivre français, le tourisme est à la fois le reflet de l’insatiable curiosité humaine, de son désir de connaître, d’apprendre et de ressentir, et celui du génie de l’Homme qui a élevé le savoir-faire de l’accueil et de la gastronomie au rang d’art.
La France, première destination touristique au monde, bénéficie pleinement de cette image prestigieuse en matière de soft-power, mais également et surtout en matière économique : 8% du PIB, 11% de l’emploi, 20 milliards d’euros annuels au crédit de la balance commerciale du pays sont autant d’indicateurs permettant de juger du poids de l’industrie du tourisme.
Et pourtant, après une campagne présidentielle durant laquelle les enjeux économiques et sociaux auront été soigneusement évités, un constat amer peut unanimement être dressé : le tourisme n’aura jamais trouvé sa pleine place dans les préoccupations des candidats. Dans un contexte économique marqué par une crise sans précédent et des remous géopolitiques majeurs, nous pouvions espérer qu’un secteur nourrissant directement plus d’un français sur dix soit au minimum entendu lorsqu’il fait face aux plus graves difficultés de son histoire récente.
Alors oui, nous aurions aimé entendre les candidats se positionner sur des sujets stratégiques comme le mur de la dette des entreprises touchées par la crise, l’emploi dans un secteur qui compte plus de 400 000 postes non-pourvus, l’attractivité internationale du pays et notre politique de visas touristiques, l’aide à la transition énergétique, l’impact des meublés de tourisme sur le logement.
Malgré tout, au terme d’une campagne présidentielle escamotée se joue l’avenir de notre pays et de nos entreprises. Le 24 avril prochain, comme il y a cinq ans, nous serons devant un choix de société. Un choix qui impactera l’image de la France à l’international et le dynamisme de nos territoires. Un choix qui doit garantir notre place centrale au carrefour des flux de l’Union européenne. Un choix qui permettra de préserver le travail, toujours long et perfectible, de la sortie de crise et de la relance de notre secteur. Un choix sur des valeurs de société, pour notre pays et notre industrie qui s’enorgueillissent de promouvoir la découverte d’autrui, la tolérance et l’accueil.
Le 24 avril prochain, nous tournerons le dos à une campagne électorale qui n’aura jamais eu lieu. Souhaitons pour notre industrie et notre pays que le choix fait alors par les Français soit celui de l’ouverture sur le monde.
![]() | A propos de l’auteur : Article fourni gracieusement par Jean-Bernard FALCO, Président-Fondateur du groupe hôtelier Centaurus et Vice-Président de l’AToP ![]() |
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