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dimanche 4 juin 2023

Yeah ! Booking a changé

 

En décembre 2011, c’est à l’occasion de sa grand’messe annuelle à Las Vegas qu’Expedia annonçait être au service des hôteliers. Côté Booking.com, il aura fallu attendre mai 2016 pour voir fleurir une charte de bonnes pratiques. On peut dire qu’il s’agit d’un véritable progrès, car comme le dit le proverbe romain « Dans un voyage, le plus long est de franchir le seuil. »

Enfin…

Ceux qui depuis 2009 ont tenté de faire en sorte que les OTAs discutent doivent avoir le sentiment d’avoir atteint un premier objectif. Voici une photo prise lors d’une réunion de travail à propos des OTAS, à laquelle ne participaient quasiment que des patrons & représentants de chaînes hôtelières pendant Top-Résa 2009 à Paris.
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Ce n’est pas par ce que l’UMIH a fait semblant de ne pas être au courant comme indiqué à l’AFP, qu’il n’y avait pas de discussions entre Booking.com et les syndicats patronaux. C’était un secret de Polichinelle.

Le GNI a largement contribué mais n’allez pas croire que ceci s’est fait contre la volonté de Booking.com. Bien au contraire, Booking.com a modifié sa stratégie et a compris, enfin !!!, que pour satisfaire les clients, il fallait agir de concert avec les hôtels et non pas leur imposer les choses. Quel changement ! C’est la preuve que les entreprises du web ne sont pas fermées, ne répondent pas à des dogmes immuables, et s’adaptent. #ThéorieDelEvolution

Que contient cette charte ?

Accessible en bas de page, cette charte porte sur 24 points.

Pas assez de points ? C’est évident !

Pas assez équilibrés en faveur de l’hôtel ? C’est évident !

Ce n’est que la première étape d’un nouveau chemin que Booking.com a décidé d’emprunter « main dans la main » avec les hôteliers. C’est le dialogue qu’il fallait instaurer, c’est fait. Alors il faut maintenir ce dialogue, il faut garder ces portes ouvertes, il faut continuer à apprendre et comprendre le métier de l’autre, il faut éviter les postures type CGT, il faut surtout éviter de se braquer de part et d’autre car ce qui compte au final, ce n’est ni l’avis de l’hôtelier ni celui de Booking.com, c’est celui du client et uniquement le sien !

Point notable : cette charte est actuellement disponible uniquement sur la France alors que depuis des années, Booking.com rabâchait sa volonté d’uniformité sur tous ses marchés. Preuve supplémentaire que cette barrière idéologique est tombée, les hôteliers peuvent désormais proposer des offres particulières sur certains marchés comme la Chine. De global, Booking.com devient local et c’est tant mieux pour les 3 parties : le client, l’hôtelier et Booking.com.

Booking.com s’occupe du paiement. Mais rien n’est figé ad vitam

Booking.com a récemment annoncé l’accompagnement des établissements dans le processus de paiement. Conçu au début pour permettre aux établissements qui n’acceptent pas la carte de crédit d’être malgré tout payés en ligne, Booking.com a sollicité les services d’une entreprise tierce dont le nom est à ce stade confidentiel afin de collecter le paiement en ligne en carte de paiement puis à envoyer un virement à l’établissement. Tout ceci pour un coût zéro (difficile d’y croire mais le service de presse de Booking.com ne parvient pas à infirmer).

Un système légèrement différent est mis en place pour les établissements qui acceptent déjà la carte de paiement : la carte de crédit du client est capturée par le prestataire « secret » de paiement qui émet immédiatement une carte de crédit virtuelle que l’hôtel pourra utiliser comme si c’était la carte « originale » du client. La sécurité d’une carte virtuelle est infiniment plus simple à contrôler que celle d’une carte « normale ». En effet elle est émise pour un marchand en particulier, ce qui veut dire que tenter de la débiter chez un autre marchand ne fonctionnera pas. Sur une carte virtuelle, on peut également bloquer le montant, autoriser ou non la pré-autorisation, autoriser un usage unique ou plusieurs usages, limiter la date de validité, etc… La carte de crédit virtuelle a été adoptée avec succès dans le monde du voyage d’affaires et Booking.com suit le mouvement, avec raison d’ailleurs.

Combien coûte ce service qui remplace la carte du client ? ZERO, c’est compris dans la commission versée par l’hôtel à Booking.com.

Est-ce que tous les hôtels peuvent y accéder ? Pour l’instant la fonctionnalité est ouverte sur certains marchés et uniquement sur certains plans tarifaires comme le NANR (non annulable, non remboursable).

Est-ce que c’est obligatoire ? NON. Quand elle est disponible, l’option est en « opt-in », ce qui veut dire que l’hôtel doit l’activer : pas de choix forcé.

Est-ce que c’est définitif ? NON. Booking.com est toujours en période de test sur le paiement et ses équipes continuent à analyser les comportements et les outils. A priori, Booking.com devrait avoir finalisé ses choix avant la fin 2016, dans 7 mois environ.

A ne pas oublier : les procédures de sécurité concernant le maniement des cartes de paiement se complexifient avec le temps et la détention en clair de coordonnées de cartes de paiement ne sera bientôt plus possible. Ça veut dire qu’il faudra soit utiliser un système sécurisé et crypté (et donc cesser de stocker les coordonnées complètes et non cryptées de carte de paiement), soit ne pas demander de carte de paiement en garantie. Vous pouvez râler, pester, hurler… mais le mouvement est en marche et ne dépend pas de Booking.com mais du consortium Visa-Mastercard-American Express et de ses normes PCI-DSS.

Question naïve : pourquoi Booking.com limite les paiements sur son site à ceux effectués en carte de paiement ? Il ne manque pourtant pas d’autres solutions de paiement instantané dans le monde. Les Pays Bas sont d’ailleurs en avance sur la France sur ce sujet des paiements alternatifs dont beaucoup sont également moins chers que Visa/MC/AMEX. Les FinTech (startup dans le monde de la finance/banque) pullulent dans le sillon d’un certain PayPal... #unjour

La messagerie automatisée

Comme annoncé dans l’article « Clients et hôtels sont désormais sous contrôle strict de Booking ! Mais c’est pour le bien des clients, si si..., Booking.com a mis en place un outil de messagerie que le client peut utiliser pour contacter l’hôtel et vice-versa. Un certain nombre de sujets ont été préprogrammés, un peu dans l’idée de FAQ, afin que la langue ne soit plus un problème.

Booking.com assure qu’il ne s’agit pas d’un chatbot (un robot de discussion). Néanmoins l’automatisation des processus et la traduction automatique en temps réel, même si elle est limitée à ce stade aux sujets préprogrammés, fait bien appel aux fonctionnalités d’un chatbot, certes basiques, enfin pour l’instant.

On entend déjà la question stupide « Est-ce qu’on peut communiquer une adresse email en clair dans la messagerie ? ». La réponse est OUI mais franchement à quoi est-ce que ça peut servir d’avoir l’adresse email ou le portable d’un client coréen à qui Booking.com fournit un outil de communication dans sa langue que le client utilise déjà dans sa propre langue ? Une fois qu’il a goûté, difficile de lui faire passer le goût et l’envie !

Au lieu de râler après Booking.com, les hôtels devraient chercher à s’équiper d’outils équivalents puis à les mettre en avant… Comme toujours il est plus facile de critiquer le premier de la classe que de se mettre à son niveau. Pour critiquer il suffit d’être fort en gueule, la preuve avec les évènements actuels en France. Pour être aussi fort, c’est une autre partie du corps humain qu’il faut solliciter : le cerveau, si possible en bande organisée, car ensemble on est bien meilleur que seul dans son coin.

Booking.com s’ouvre aux attractions/musées/activités

Dans sa perpétuelle (et efficace) recherche de la satisfaction des clients, Booking.com a lancé une phase de test afin de proposer aux clients, après qu’ils aient effectué leur réservation, des attractions/sorties…

Un test grandeur nature est en cours de lancement sur Paris. A ce stade, Booking.com ne prélève aucune commission sur ces activités. Une aubaine pour ces musées ou attractions ? En théorie oui, sauf que c’est Booking.com qui décide de qui est présent. Et puis attendons la fin de la période de test pour que Booking.com fasse le bilan, notamment financier, de cette fonctionnalité. Pour l’instant uniquement accessibles après la réservation, ces attractions pourraient bien évidemment être proposées en test pendant la période de réservation. A l’instar de chacune des améliorations du site Booking.com, la méthode A/B testing ou test & learn aura permis d’étudier en réel les avantages de l’une ou l’autre option. Encore une fois, c’est donc à la fin de ce grand test que les décisions seront connues, sans pour autant être définitives.

Un outil de big data GRATUIT dans BookingSuite

Gratuit dans sa version de base et à vie si souscrit rapidement, l’outil RateIntelligence permet à l’hôtelier d’accéder au bigdata de Booking.com : RateIntelligence préconise des tarifs aux hôtels. Pour ceux qui se souviennent de PriceMatch, RateIntelligence en est issu.

Malgré toutes les réticences que l’on pourrait entendre, ne pas souscrire à cette offre gratuite à vie, mais limitée dans le temps (et oui la souscription ne sera pas éternellement gratuite et les retardataires paieront alors que les précurseurs continueront à ne pas payer), reviendrait sans aucun doute à louper une opportunité. Pour celles et ceux qui ne voient pas comment ils pourraient agir sur leurs tarifs, c’est pourtant un outil de yield management pertinent et gratuit.

Pour un hôtel, accéder gratuitement aux données bigdata disponibles gratuitement (Booking.com, Expedia, SnapShot, etc...) permet de qualifier son positionnement tarifaire en fonction de son marché. Le métier d’hôtelier change, oui, et le monde n’attendra pas les retardataires.

Conclusion

Difficile de se satisfaire de cette charte mais surtout impossible de ne pas être content du changement de comportement de Booking.com. Yeah !

Si on interroge les consommateurs à propos de la différence entre Booking.com et Expedia, ce n’est pas sur ce statut légal d’agent de voyages que les clients exprimeront leur perception de la différence : ils parleront d’ergonomie, de parcours client, d’offres, de produits... En gérant la réservation, le paiement, la communication post-résa et l’emploi du temps du touriste, Booking.com est devenu une véritable agence de voyages aux yeux d’un client lambda. Et c’est bel et bien l’avis du client qui compte dans cette affaire ! Il ne manque plus qu’à régulariser la situation administrative, mais ceci ne changera plus rien à la position dominante de Booking.com : ce n’est plus qu’un simple détail.

La charte de bonnes pratiques de Booking.com

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    Les commentaires


    1. le 30 mai 2016 à 14:03, par bm

    Bonjour TH,

    Ouh la la cela ne rajeunit pas de revoir cette photo !!!!!

    Bref, si je comprends bien, il nous faut d’urgence nous équiper d’un chat, ce qui n’est guère facile à gérer surtout en multilingue pour les petits hôtels... et passer par la case « analyse des datas ».

    Malgré notre méfiance, notre perpétuel qui-vive en tant qu’indépendant, faute de pouvoir s’équiper soi-même, il nous faudrait passer par la fameuse messagerie automatisée et aussi par BookingSuite...dans la suite de ce que vous exposiez déjà en mai 2015 en annonçant la reprise de PriceMatch.
    De son côté, bizarrerie des publications, aujourd’hui Thomas d’Artiref aborde aussi le problem « datas » en présentant Snapshot qui semble-t’il ne fait pas encore de recommandations tarifaires et tactiques, contrairement à l’outil BookingSuite, plus complet et totalement « gratuit » pour le moment.

    N’est-ce pas se jeter directement dans la gueule du loup, même si on garde la main, pour l’instant sur les tarifs et les disponibilités ?

    2. le 30 mai 2016 à 14:15, par Guilain Denisselle

    S’équiper en urgence d’un chat ne sert pas à grand chose s’il n’y a que le chatbot !
    C’est l’environnement technologique global de l’hôtellerie sur lequel il faut travailler et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai donné tant d’heures de mon temps... pendant aussi longtemps... pour finalement me rendre que ceux qui étaient censés être à mes côtés pour conduire cette dynamique voulaient que rien ne change ou plutôt que le reste du monde s’adapte à eux.
    Mais basculer vers le « nouveau monde » ne veut pas dire agir stupidement : ça veut dire réfléchir différemment, ça veut dire écouter le client, ça veut dire faire des tests ; ça veut dire changer de trajectoire si on s’est trompé... C’est avant tout un état d’esprit.
    Snapshot n’est pas nouveau (cité il y a 2 ans ici même ou cette année ici ou sur la présente page). Snapshot est à ce stade un outil qui agrège les big data provenant de plusieurs sources en vue de produire des prévisions. C’est pour l’instant gratuit. La volonté à « opposer » le big data de Snaphot à celui des autres est un comportement du passé : les big datas s’additionnent ! Sur le web, personne n’est vraiment l’ennemi de personne. Au contraire les alliances évoluent suivant le besoin et suivant les circonstances car sur le web on a compris que la guerre était moins efficace que l’alliance (ou le rachat).

    3. le 30 mai 2016 à 23:02, par Bir Patricia

    Il fût un temps ou Booking nous donnait- gratuitement, sans avoir à valider quoi que ce soit comme nouveau contrat, nouvelles CGU - les statistiques des demandes clients par date (non disponibles).

    Et vu qu’il « travaillait main dans la main avec les hôteliers »( si si ça a existé, autrefois, lorsqu’il attendait patiemment , sans bruit, de devenir dominant) , il adressait même un e mail aux hôteliers , pour qu’ils mettent à jour leur disponibilités .

    Cette transmission gratuite de données n’a pas duré . ( à 12 % !)

    De la même façon que son équivalent dans « statistiques » sur Airbnb vient de disparaître .

    Plus tard, s’est instauré un climat conflictuel que nous sommes trop nombreux à connaître .

    Certes depuis, les choses ont évolué, et on sent une envie de renouer, de mieux dialoguer, d’être dans une relation plus saine .

    Les dialogues /-e mails, autrefois tantôt mielleux, tantôt menaçants, ont une apparence plus nature , plus vraie, plus « on joue carte sur table » .

    Mais tel le corps qui s’imunise à chaque fois qu’il croise un méchant virus, et se souvient de lui la fois suivante, nul doûte que bon nombre d’hôteliers , à chaque belle parole, chaque pas vers eux, ne cherchent désormais qu’une chose : où est la petite ligne qui va nous tromper ?
    Quelle est la forêt derrière l’arbre ?
    Et c’est quoi la suite ?
    Qu’est ce que cela leur apporte de nous « offrir » cela ?
    Que vont-ils y gagner ?

    Nul doûte qu’ils sont nombreux les hôteliers qui ne croient pas à un changement de fond des méthodes de Booking .

    Pas sûr non plus que cet article soit -juste - une information banale à prendre au premier degré .

    Oui, la sincérité est là lorsque vous mentionnez le dilemne permanent des hôteliers d’évoluer encore et toujours au niveau technologie ou de donner ses clés aux OTA’s .

    Mais lorsqu’il est écrit que Booking change de comportement, on peut y voir juste une information , ou bien le prendre au second degré , et y lire « mefiez vous du loup qui dort » .

    Le -vrai - changement de comportement ?Affaire à suivre .

    4. le 31 mai 2016 à 13:53, par BM

    @Patricia : bien d’accord avec toi ! On reste entre deux chaises, à se méfier de ces rapprochements trop « amicaux » ou est-on devenu par trop méfiant en cherchant à lire entre les lignes ?
    En tout cas cette nouvelle communication va en convaincre plus d’un que le loup est devenu agneau et qu’il faut rouvrir les portes de la bergerie, moins titiller sur les tarifs, les dispoçnibilités, les clauses etc....et qui en sortira gagnant : Bkg.Yeah !
    Bref, tous les efforts des communications inverses, toutes les mises en garde, les alertes n’auront vraiment servi à RIEN.

    A la veille de grandes décisions européennes, beau coup (en un ou deux mots comme vous voulez) de pub, Madame Bkg !

    5. le 6 juin 2016 à 12:26, par PATAT N

    Bien d’accord avec Patricia.

    J’ai failli accepter sauf qu’il y a toujours ces nouvelles (mises à jour certainement) CGU à signer. Et là, j’ai dit STOP.

    Guilain, j’aime pas quand tu es trop enthousiaste surtout avec BOUBOU !

    Tant pis pour nous.

    6. le 6 juin 2016 à 14:59, par bm

    @Patat, cela m’étonne aussi...pas le Guilain que j’ai déjà pu lire....Idem dans ses commentaires sur les décisions de rappels d’impôts que devrait payer Booking.
    Peinée.

    7. le 6 juin 2016 à 15:53, par Guilain Denisselle

    Géniaux ces derniers commentaires de presque vétérans du « on a toujours fait comme ça » et du « on a toujours gueulé contre Booking ». Pas de bol, Booking a enfin changé alors il va falloir cesser de dire « ouais mais ils refusent de discuter ». Pour moi qui ai réellement tenté que ceci arrive depuis aussi longtemps, je me satisfais temporairement d’une petite victoire, celle de la discussion apaisée entre Booking et un syndicat hôtelier qui a conduit à cette charte imparfaite mais existante. 7 ans pour y arriver méritent bien une petite pause ! et des félicitations !!!
    On ne peut manifestement pas dire que beugler a servi à quelque chose, mis à part à braquer bon nombre de vos supporters.
    Les déboires fiscaux de Booking ? Laissons la justice faire son travail. Ce sera long et technique alors pas besoin d’en rajouter inutilement.
    La prochaine fois que vous publierez un message sur mon site, n’hésitez pas à vous excuser publiquement pour ce que vous m’avez fait.

    8. le 23 juillet 2016 à 15:40, par Deplanque Martin

    Bonjour tout le monde. Voilà j’ai essayé d’interpeler Booking sur Twitter ces derniers jours concernant le temps étrangement long de validation d’un commentaire un peu amer que nous avons laissé sur l’hôtel Ikaros (Santorin) avec ma compagne au retour de notre voyage en Grèce.

    On a fait 4 hôtels, 3 hôtels corrects sur lesquels on a laissé un avis positif, car ils le méritaient : la validation de nos commentaires a été très rapide.
    Et l’Ikaros sur lequel on a laissé un avis un peu amer car ce qu’on a eu comparé à ce qu’on nous a vendu sur le site était tout simplement mensonger (concernant l’insonorisation des chambres par exemple, on entendait les gens des autres chambres changer la température de leur clim sérieux ! et j’en passe...).

    Comme par hasard cet avis amer est toujours sur le statut « Votre commentaire est en cours de traitement ».

    Un jour je vais me connecter sur mon compte Booking et il se sera volatilisé ? A coup de 404, badgateway, ou erreur d’affichage, erreur technique, serveur en maintenance ou je ne sais quoi d’autre ?

    Booking censure les avis ? Comment ne pas me refaire pigeonner à l’avenir sur ce site vu que je n’ai plus confiance car si ça se trouve d’autres voyageurs comme nous avaient essayé de laisser des commentaires amer pour prévenir les suivant que « attention c’est pas tout à fait comme dans la description » ? (pas tout à fait et c’est peu dire)...

    C’est vraiment dommage et j’en suis doublement navré car l’ergo, l’UX, l’UI, le design du service de Booking autant le site Web côté recherche de voyage, que profil perso et l’application mobile, sont vraiment à quelques petits détails près, vraiment très très bons et performants mais si il y a de la censure derrière je peux vous garantir que de 1 je ne l’utiliserai plus jamais et de 2 je vais continuer à en parler autour de moi que Booking est tenu par les bourses / la bourse (le pognon quoi) (belle métaphore n’est-ce pas !) car ils sont financés par les hôtels qui leur mettent la pression en cas de commentaire qu’ils ont pas envie de voir apparaître sur leur page...

    Quelqu’un saurait m’éclairer, me rassurer ?

    9. le 12 septembre 2016 à 17:40, par Victoria

    Madame, Monsieur (lette adressé à Booking ce jour le 12/09/16)

    Je suis avisé de votre décision de suspension du paiement des réservations sur votre site par carte virtuelle.

    Indépendamment de l’aspect discutable, sur le plan juridique, du caractère unilatéral -et sans préavis - d’une telle décision, je suis plus que surprise par cette initiative, qui va à l’encontre des processus de garanties de paiement progressivement instaurés par nos principaux partenaires commerciaux, tels qu’Expédia y compris par les TO (notamment Hotelbeds).

    Cette décision est particulièrement inopportune dans le contexte actuel de crise de l’hôtellerie, en particulier de l’hôtellerie parisienne, que vous n’êtes pas sans connaître, qui subit de plein fouet, « au bout de la chaîne », ces impayés de la part des clients que vous nous adressez moyennant une importante commission.

    Je ressens quant à moi cette décision comme non seulement injuste mais cynique, à un moment où au contraire on s’attendrait plutôt à une inflexion de votre politique commerciale dans un sens de solidarité vis-à-vis de l’hôtellerie française, notamment parisienne, dont vous n’avez peut-être pas idée du degré des difficultés actuelles.

    Puis-je espérer au moins de votre part, en ce qui me concerne, et solidaires un moratoire de quelques mois avant la mise en œuvre de cette décision si préjudiciable ?

    Vous remerciant par avance pour votre compréhension,

    Je vous adresse mes salutations les plus cordiales – et solidaires.

    Victoria

    10. le 13 septembre 2016 à 08:36, par Hotel le Manoir Saint Michel

    Je ne comprends pas.

    On peut donc, a vu du numero+date+CCV differencier une CB « en dur » et une virtuele ? (style virtualis du CMB).

    Et si oui pourquoi Booking ne les accepterai plus ?

    11. le 13 septembre 2016 à 09:39, par TH

    La suspension mentionnée ci-dessus fait suite à la détection par Booking d’un volume « anormal » de réservations suspectes dans CET hôtel. Difficile de savoir ce que veut dire « suspectes », néanmoins certains hôtels sont plus sujets aux résas pour Visa ou aux fausses résas que d’autres.
    En attendant la fin de son investigation, Booking a désactivé, uniquement pour cet établissement, les cartes de crédit virtuelles. Pendant ce temps, l’hôtel a accès aux coordonnées de carte du client comme avant la carte virtuelle. Il n’y a donc pas de réservation non garantie.
    A l’époque où je lançais RatesToGo.com sur la zone France/Benelux, on obligeait à ce que les résas effectuées depuis certains pays soient effectuées au call center et non pas en ligne afin de vérifier certains éléments. Et bizarrement le taux de résas pour visa était quasiment nul. C’était en 2002. Il est quand même extraordinaire le problème subsiste en 2016 !

    12. le 23 septembre 2016 à 11:10, par simo gaya

    je peux vous assurer que la suspension des cartes virtuels est définitives ,
    il n’y a aucune investigation- c’est juste pour nous calmer.
    on plus tous les hôtels ne sont pas traité de la même façon car il y’a encore des hôtels qui bénéficie de ce service selon l’arrondissement sur paris .
    on trouve encore des hôtels au 1 ;2,...arrondissement qui ont ce service, il suffit de faire une simulation et vous verrez.

    13. le 23 septembre 2016 à 15:06, par Jerome

    Je comprends de moins en moins.
    Pourquoi Booking aurait-il besoin de « calmer » les Hôteliers ??? et quel rapport avec les cartes virtuelles ?

    Ca bêle trop fort dans le troupeau ? (fanfaronade du jour 😉

    Et je me demande toujours comment booking arrive a differencier entre un nr de CB virtuel et celui d’une vraie carte...

    14. le 24 septembre 2016 à 12:22, par TH

    La vie est toujours très simple quand on ne la regarde que depuis le trou d’une serrure de chambre d’hôtel parisien. Quand on la regarde régulièrement du point de vue des autres, en commençant par celui du client, on s’adapte et on prospère.
    Je me souviens avoir écrit « rien n’est figé ad vitam » à propos de ces cartes virtuelles. Booking.com réalisait un test et si le test n’est pas concluant, il paraît logique d’y mettre fin.

    15. le 24 septembre 2016 à 12:55, par gm

    Pourquoi Booking aurait-il besoin de « calmer » les Hôteliers ??? et quel rapport avec les cartes virtuelles ?

    je parle des paiements lors d’une réservation non remboursable. les Clients étaient débiter immédiatement par booking et après ils éditaient une carte virtuel pour les hôtels afin d’éviter le maximum de fraude . cette option est malheureusement supprimé .

    16. le 24 septembre 2016 à 13:19, par gm

    A mon avis s’il réalisait un test il fallait l’annonçait dés le départ ..... si on suit votre logique ....
    Mais Expedia , Agoda ou Rates to go -Orbitz- ..leur test est concluant ...ou peut être NON

    17. le 24 septembre 2016 à 14:22, par TH

    Mais les journalistes présents à la conférence de presse n’ont dans leur grande majorité pas relevé le mot « test », ni d’autres détails d’ailleurs et n’ont surtout pas cherché à comprendre. Le niveau des questions était pour certaines réellement pathétique, surtout quand les questions émanaient de « specialistes » du tourisme. C’est tellement plus urgent d’être le 1er à diffuser un message même si on ne l’a pas compris.
    Dans un monde empli de bisounours, 100 % des résas seraient de vraies résas, avec de vraies cartes, sans histoire. Sauf que dans la vraie vie, les fausses résas sont nombreuses : résa pour visa, carte volée, carte non provisionnée... Booking a toujours fait semblant de ne pas savoir et a toujours refusé de purger certains types de fausses résas, par exemple celles pour visa. Avec ce test de carte virtuelle, Booking a subi ce que subissent les hôteliers au quotidien. Il y a même à parier que le fait de rendre ce test public a incité des petits malins à en jouer.
    Ce n’est pas parce que Booking supprime (et encore ça n’est pas encore confirmé officiellement) la carte virtuelle que Booking ne va pas chercher d’autres moyens de sécuriser cette partie et surtout éviter que les coordonnées de carte des clients se baladent dans la nature.
    Quand vous citez Expedia et ses filiales, avez-vous compris leur mode de fonctionnement ? Quand expedia vous donne une carte virtuelle, Expedia a effectivement encaissé le séjour, pas forcément par carte de crédit d’ailleurs. Expedia est une agence de voyages et c’est son rôle.
    Un peu de patience serait bienvenu...

    18. le 24 septembre 2016 à 18:29, par Jerome

    Pfiouuu...
    J’avais pas capté que c’etait booking qui générait un numero de carte unique pour l’Hotelier...(au fait c’était gratuit ce « service » ?)

    Donc, en Bretagne, on est vraiment dans le monde des Bisounours...

    Euuh non en fait, ne venez pas tous. Il y a pleins d’algues vertes, des bonnets rouge formés chez les corses, il pleut tout le temps 24/24 et si on retourne les cailloux a marée basse, il reste du mazout de l’Amoco Cadiz 😉

    19. le 27 septembre 2016 à 16:37, par gh

    Bonjour à tous
    çi joint les détails de l’utilisation du paiement par carte booking virtuel
    Paiements par Booking.com
     Inscription réussie !

    Des paiements en temps et en heure,
    et garantis

     Fini les contestations de prélèvement

     Fini les cartes de crédit invalides

    Actuellement disponible gratuitement pour les réservations non remboursables... plus d’options à venir !
    Comment ça marche
    1. Le client réserve

    Un client Booking.com réserve dans votre établissement avec un moyen de paiement de son choix.

    2. Booking.com encaisse le paiement

    Nous facturons aux clients le montant total au moment même où ils réservent sur le site Internet.

    3. Booking.com vous paie

    Le paiement du client est versé sur une carte de crédit virtuelle Booking.com. Vous recevrez les coordonnées de cette carte de crédit virtuelle avec la confirmation de réservation et pourrez immédiatement la débiter.
    Des paiements garantis

    Pour les réservations non remboursables, vous recevez le paiement en même temps que la confirmation de réservation et pouvez le garder même si le client annule. Vous n’avez pas besoin de vérifier les informations du paiement ou si la carte de crédit est valide. Nous nous en chargeons pour vous.

    Garantie contre les oppositions aux paiements

    Nous vous offrons une garantie contre les oppositions aux paiements. En d’autres termes, si un client conteste un paiement, non seulement nous nous occupons de sa réclamation et nous assurons une protection contre la fraude, mais vous conservez également le paiement quelle que soit l’issue. 
    Pas de changement de fonctionnement
    Ce service ne changera pas votre façon de travailler : pour les réservations non remboursables, plutôt que de recevoir les coordonnées bancaires des clients, vous recevrez simplement une carte de crédit virtuelle Booking.com que vous pourrez débiter immédiatement. Pour les réservations avec des conditions flexibles, vous facturez directement le client, comme d’habitude. La commission vous sera toujours facturée à la fin du mois, après le départ du client.

    Nous acceptons de nombreux types de cartes de crédit
    Nous acceptons plusieurs types de cartes de crédit, comme les American Express, qui entraînent généralement des frais supplémentaires lorsque vous traitez ces paiements vous-même. Les cartes de crédit virtuelles Booking.com sont des Mastercards.

 
 
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