Que n’a-t-on entendu à propos de Canua Island ?
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Il était une fois deux navigateurs passionnés de la mer qui ont rêvé une île éco-responsable et qui l’ont créée avec l’aide d’entrepreneurs aguerris. Voici comment est née l’aventure CANUA, un lieu de vie et de détente.
Après plusieurs années à concevoir le navire, car il s’agit en fait d’un navire qui sera ancré dans le sable à quelques centaines de mètres du rivage de Mandelieu-la-Napoule, tout est fin prêt pour d’une part la faire arriver sur place et surtout l’exploiter.
Sur le plan écologique, tout a été pensé pour ne pas perturber le milieu marin, pour ne pas s’ancrer dans la posidonie ou tout autre zone sensible, pour recycler 100% des eaux usées, pour ne rien rejeter à la mer, pour que l’eau de la piscine ne provienne pas du réseau public, pour que l’empreinte carbone soit la plus faible possible et en tous les cas insignifiante en comparaison aux yachts et paquebots qui mouillent en baie de Cannes à longueur d’été.
Le projet est de proposer un lieu de vie principalement diurne, avec un restaurant, un bar, une piscine d’eau douce (eau désalinisée), une plage flottante, un lounge, des transats, des massages, des activités nautiques (paddle, e-foil, e-surf, ...). Tout ceci en mode écoresponsable...
D’abord enchantés par le projet, les politiciens sont nombreux à avoir changé d’avis et à se servir du prétexte écologique pour être contre. Il est tellement facile d’agiter des associations locales et manipuler des bénévoles. C’est certain qu’en France il est assez facile de trouver des gens « contre ».
Voici donc une île artificielle à l’impact écologique quasi nul, que l’on peut déplacer, et qui crée de l’activité, des revenus, des taxes et de l’emploi. Dans un pays qui croule sous les dettes et a 7% de chômeurs, on se demande pourquoi c’est si compliqué de laisser exister et prospérer une entreprise qui peut d’ailleurs devenir un fleuron de la Côte d’Azur, un de ces endroits où il faut absolument aller, et qui pourrait créer des émules.
Maintenant que l’argent a été investi, dont une partie de la BPI, dans un projet dont chaque étape a été validée légalement et dont les choix ont souvent été plus stricts que la loi ne l’impose, maintenant que des salariés ont été embauchés, il ne manque plus qu’un morceau de papier pour pouvoir l’exploiter.
Peut-on laisser les gens travailler en paix ? Peut-on cesser de dire tout et surtout n’importe quoi ?
Pour en savoir plus : https://www.canua-island.com/fr/
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