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mercredi 6 décembre 2023

Baromètre Trivago / TH février 2013 : baisse quasi généralisée

 

Globalement, les voyageurs débourseront moins pour séjourner dans les grandes métropoles françaises que le mois dernier. A Lyon, le prix de la chambre double standard diminue de 10 pour cent, à Cannes de 9 pour cent et à Marseille de 4 pour cent. Séjourner dans la capitale coûte en moyenne 153 euros en février, soit 3 pour cent de moins que le mois dernier.

L’étude complète du mois : www.trivago.fr/prixhotel

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    Les commentaires


    1. le 2 mars 2013 à 11:13, par ARCHER Luc

    Bonjour, j’ai lu les échanges au sujet du yield et de Price Match, les commentaires de Gilles Cibert et les réflexions de TH à propos du système qui ne comparerait les prix des hôtels que par le biais des OTA. Il serait donc souhaitable que PriceMatch se dote de nouveaux outils afin de remonter les prix spécifiques à chaque hôtel.
    Après avoir mesuré votre degré d’exigence et de transparence sur les prix des chambres d’hôtel, je m’étonne de constater que votre baromètre s’appuie seulement sur la technologie Trivago afin de tirer des conclusions sur l’évolution du prix des chambres dans telle ou telle ville ; quand on sait que Trivago ne dispose pas d’une technologie suffisante pour comparer les prix hotel par hotel
    En effet, comme des employés Trivago me le confiaient lors du Congrès Citotel de Rodez, leur comparaison de prix ne s’appuie que sur les prix proposés par les OTA présents sur le marché.
    Il nous est donc permis de douter quant à la pertinence des prix affichés sur votre baromètre, puisque comme vous l’expliquiez avec complaisance dans vos articles sur PriceMatch ce baromètre est également loin de prendre en compte les véritables prix hôtel par hôtel.
    Aussi, avant d’être si lapidaire dans vos propos sur les autres, il serait judicieux que vous informiez vos lecteurs en toute transparence en expliquant les technologies employées pour arriver aux conclusions chiffrées que vous avancez sans vergogne dans votre baromètre !

    2. le 4 mars 2013 à 09:41, par TH

    @Luc Archer, merci pour vos commentaires qui montrent votre soutien aveugle à Pricematch. Si vous ne faisiez pas partie des mêmes cercles associatifs et syndical que votre confrère nantais, votre intervention pourrait paraître spontanée.

    Pour répondre à votre interrogation, nous ne pensons pas mentir à nos lecteurs en publiant un baromètre Trivago-TH. Il faudrait être naïf pour croire que TH effectue le relevé des prix alors que c’est Trivago qui dispose de la technologie. Il faudrait d’ailleurs que TH soit sacrément « couillon » pour effectuer ce relevé, l’analyser puis le publier en mentionnant un autre nom accolé au sien. Avec toute la meilleure volonté du monde, Trivago ne peut compiler que ce qui est dans sa base et il est vrai que sa base est essentiellement constituée de prix collectés auprès des OTAs. Pour connaître le détail, il suffit de suivre le lien indiqué, en l’occurrence http://www.trivago.fr/prixhotel, pour aller sur Trivago où il est possible de visualiser pour chaque hôtel de chaque ville la liste des canaux connectés et relevés. Ceci dit, le baromètre Trivago-TH permet de publier des statistiques sur de villes secondaires comme Nantes, alors que son baromètre « normal » se limite aux grandes capitales européennes. En demandant à Trivago de créer ce baromètre, nous pensions avoir apporté une plus-value à nos lecteurs.

    En tous les cas, votre propre page Trivago mentionne deux canaux, devinez lesquels. Mais dites-nous, avez-vous un seule fois pris la peine d’envoyer vos tarifs à Trivago ? Faudrait-il que Trivago vous passe un coup de fil tous les matins pour vous demander le prix du jour ? Souhaitez-vous rendre Trivago responsable du fait que les tarifs de votre propre site Internet ne sont pas pris en compte ?

    Il est inexact de stipuler que Trivago ne "dispose pas d’une technologie suffisante pour comparer les prix hotel par hotel« . Qui pourrait affirmer qu’Expedia Inc. aurait dépensé près d’un demi-milliard d’euros pour acquérir une technologie aussi »basique" que celle que vous tentez de lapider ici ? Si les moteurs de réservation dont le vôtre proposaient une interface vers Trivago, non seulement Trivago pourrait améliorer son baromètre, mais surtout vous pourriez vendre plus en direct et diminuer vos montants de commissions versées aux principaux distributeurs. D’autres moteurs de réservation que le vôtre envoient des données à Trivago, pour le plus grand bien de leurs hôtels-clients.

    Aucune lapidation n’a eu lieu dans le cas de Pricematch. Le message que nous passons est qu’il nous est impossible d’estimer que Pricematch est un outil de yield AUJOURD’HUI. Qu’est ce que Pricematch alors d’après nous ? PM est un outil d’optimisation des ventes en ligne, ce qui est loin d’être méprisable. Il faut simplement faire attention à ce que cette augmentation de vos revenus ne soit pas en fait une augmentation de votre dépendance vis-à-vis de Booking et Expedia. Le bon sens nous fait dire que ce n’est pas en se droguant plus avec la même drogue qu’on parvient à se sevrer. Si PM évolue dans le futur et devient un outil complet de yield en faisant par exemple au moins aussi bien qu’EasyRMS, alors nous réviserons notre avis.

    Puisque vous soulevez un problème de transparence, permettez nous d’en soulever un autre. Le droit de réponse de Pricematch mentionne un « partenariat avec Reservationendirect ». Le mot partenariat est ici utilisé avec légèreté. Dans le domaine des affaires, un partenariat implique la recherche d’un intérêt commun entre plusieurs parties. L’intérêt de PM n’est pas que vous, hôteliers, gagniez plus de réservations en direct ou pas. Son seul et unique intérêt en tant qu’entreprise à but lucratif est de gagner plus : plus de clients (hôtels NDLR) et plus de revenus par client. L’intérêt de RED tel qu’il est écrit dans ses statuts est :

    * Défendre les intérêts collectifs des professionnels de l’Hôtellerie, en oeuvrant notamment pour l’élimination des clauses abusives des contrats de distribution, la recherche d’un équilibre de la relation contractuelle liant les acteurs de la distribution directe ou indirecte aux professionnels de l’Hôtellerie ;
    * Favoriser, au plan international, une meilleure coopération entre les professionnels de l’hôtellerie,
    * Informer et sensibiliser les professionnels sur les enjeux spécifiques de la réservation en direct.

    De plus, le bon sens laisse penser qu’un partenariat s’accompagne du versement d’un revenu/subvention/cotisation à l’association en contrepartie de l’utilisation à but lucratif de l’expression « partenaire de RED ». Il n’en est rien, nous l’avons vérifié. L’utilisation d’un mot « partenaire » par Pricematch est donc une nouvelle usurpation de vocabulaire, rien que la seconde dirons-nous.

    Le yield exige de prendre du recul, littéralement. Prendre du recul est une vertu plutôt rare chez les chefs de petite entreprise et vous en faites la démonstration par l’exemple ici même.

    3. le 4 mars 2013 à 14:43, par ARCHER

    Bonjour, mon propos n’est pas celui de soutenir aveuglément tel ou tel opérateur sur le marché,que ce soit Price Match ou un autre, qu’il se réclame expert en yield ou pas, il est plutôt du genre : avant de juger avec intransigeance ce que proposent certains en fixant la barre très haut je constate simplement que le baromètre avancé par TH n’expliquait pas jusqu’à ce jour clairement la méthodologie employée par Trivago pour arriver à la moyenne de prix annoncée.
    Comme je l’exprimais dans ma dernière intervention, ce sont des employés Trivago eux-mêmes qui nous exprimaient publiquement les limites de leur technologie lors du Congrès Citotel de Rodez, leur comparaison de prix ne s’appuyant, comme d’autres d’ailleurs, que sur les prix proposés par les OTA présents sur le marché.
    Si j’en juge par votre réaction plutôt vive où vous me prêtez des intentions qui ne sont pas les miennes ( reproches à Trivago etc...) je constate que vous faites également partie des chefs de petites entreprises qui, au lieu de prendre du recul vis à vis de toute remarque émanant de l’extérieur, semblent accueillir comme une attaque personnelle toute réflexion constructive, voire salutaire pour votre crédibilité future.Sans rentrer dans les détails, cela voulait simplement dire : « Plutôt qu’insister sur les imperfections des uns, employez donc de votre côté un peu de temps à corriger vos propres incohérences. »
    Cela ne voulait rien dire de plus !

    4. le 7 mars 2013 à 13:59, par TH

    @Luc Archer, merci pour vos derniers commentaires. Dans les cours d’école, on se moque de la couleur du bonnet ou de l’écharpe quand on est à court d’argument. C’est un peu l’impression que nous ressentons en lisant que TH est « incohérent ».

    Nous sommes plutôt surpris que le fait d’écrire « cliquez sur le lien indiqué » soit une explication claire de la méthodologie. Bon nombre de nos lecteurs ont pourtant cliqué sur ce lien chaque mois sans qu’on leur dise et ont eux même pu se rendre compte de la couverture de Trivago.

    Votre AG Citotel à Rodez a eu lieu en 2009. Pour une société Internet, 4 ans équivalent à au moins 20 ans pour une société traditionnelle. Pour une société Internet il est stratégique de se remettre en question régulièrement et éventuellement de changer et de s’adapter. Cette éternelle remise en question est également un des fossés qui séparent les entreprises traditionnelles des entreprises du web. Trivago a profondément changé en 4 ans et ceci a d’ailleurs valu à leurs actionnaires une superbe plus value !

    Voyant l’opacité des baromètres hôteliers qui ne relèvent quasiment que les résultats à postériori des chaînes et encore pas toutes, il nous a semblé que les relevés de prix des OTAs (Hotels.com, Hotel.info, HRS) étaient au moins aussi valables que ceux de grands cabinets. Qui plus est, ils sont non seulement plus représentatifs en nombre d’hôtels mais surtout ils contiennent infiniment plus d’hôtels indépendants. Il nous a donc paru intéressant de demander à Trivago de publier un baromètre sur les villes de province. Nous leur en sommes gré. Vous pouvez en effet critiquer aveuglément le baromètre Trivago. Vous pouvez également vous rendre compte qu’il présente une alternative, certes faillible du simple fait que seul le canal web est pris en compte, aux baromètres publiés à postériori. Quant à affubler Trivago de ne pas tenir compte des prix des propres sites web des hôtels, libre à vous d’utiliser l’une des technologies compatibles.

    Il est évident qu’être la seule ou quasiment seule publication en hôtellerie où les communiqués de presse ne sont pas copiés-collés bêtement nous amène à prendre des positions qui peuvent déranger y compris celles et ceux à qui sont destinées les mises en garde. Certains se gaussent de publier des choses en avant première et cette course au premier est malsaine car sans recul. En général, personne ne prend le temps de lire le communiqué, de l’analyser, de le décortiquer, de poser des questions techniques, de poser des questions de bon sens. Nous le faisons, pas assez à notre goût, mais nous avons le mérite de le faire. Des exemples :
    * Tout le monde s’extasiait de la relation PagesJaunes/Constellation. Les défauts ont été corrigés depuis les 7 articles de TH sur le sujet.
    * Tout le monde s’extasie devant tant de générosité et tant d’altruisme de Google qui donne des outils gratuits. TH s’interroge et vous incite à vous interroger.
    * Personne n’avait vu qu’AtoutFrance USA utilisait les services d’un TO étranger pour sa campagne de fin d’année, mis à part TH.
    * TH a posé des questions ouvertes à Hotelbiz. Les réponses sont publiées et ne nous ont pas convaincu.
    * etc...

    Alors oui, nous maintenons notre point de vue : aujourd’hui Pricematch n’est pas un outil de yield. C’est pour l’instant un outil d’optimisation des ventes en ligne, ce qui est loin d’être méprisable, nous le répétons. Pour bon nombre d’hôteliers, Pricematch va certainement augmenter le CA, mais va très certainement augmenter leur dépendance de Booking et Expedia et c’est ce dernier point qui mérite de prendre du recul : vaut-il mieux un profit immédiat à effet boomerang, ou bien un profit plus raisonnable mais n’augmentant pas les risques ?

 
 

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