MICE et hôtellerie ont leurs destins liés
Dernière mise à jour 30 septembre 2021 à 09h40min
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En pleine sortie de crise et alors que les grands évènements redémarrent à peine, il est plus que jamais essentiel que l’hôtellerie au sens large et les organisateurs d’évènements travaillent de concert.
Pour redonner confiance aux visiteurs B2B ou B2C, les professionnels du tourisme doivent se mobiliser
Qui mieux que les professionnels du tourisme pour montrer aux professionnels d’autres secteurs et aux particuliers que refaire un salon, une foire ou une conférence est possible ?
Personne ne sait combien de temps mettra la confiance à revenir pour tous les non professionnels et les particuliers. En attendant que les congressistes reviennent tout seul, la tentation de baisser les bras est forte mais est-elle raisonnable ?
La dépendance économique est réelle
Les villes qui dépendent du MICE sont nombreuses. Dans les villes de congrès, toute l’économie locale s’agite dès qu’un évènement débute, l’hôtellerie étant la première activité impactée.
De nombreuses villes ne dépendent pas autant du MICE mais ni le tourisme d’affaires, ni le tourisme de loisirs ne suffisent à assurer le remplissage des établissements.
Ne pas être moteur dans la reprise du MICE revient à scier la branche sur laquelle la profession est assise.
En attendant une reprise pérenne, ne pas abuser est un principe de bon sens
En cas de forte affluence, la tentation de renouer avec des pratiques abusives du passé (500 ou 600 € par nuit en 3*) et des prix qui flambent est la pire des mauvaises idées.
Les entreprises hésitent encore énormément à envoyer leurs salariés sur des évènements ou même en déplacement. Les compagnies aériennes ont encore et toujours des tarifs parfois aberrants sur des périodes potentiellement chargées. Alourdir également le prix du séjour revient à dire à ces entreprises : « on va vous plumer comme avant », sans comprendre que le monde a changé.
Côté centres de congrès, pas besoin de saler la note
Quiconque a un jour essayé d’organiser un évènement dans une salle de congrès a eu mal aux yeux à la lecture du devis qui ressemblent à un annuaire téléphonique avec le moindre trombone facturé. Il n’y pas que la salle qui coûte cher, ce sont tous les à-côté, la moquette, le mobilier, l’accès Internet, la vaisselle, les poubelles, la ventilation, les toilettes et toute une liste de choses plus saugrenues les unes que les autres qui coûtent une véritable fortune et sur lesquelles on ne peut pas faire l’impasse. Les centres de congrès se réfugient derrière un « c’est pas nous » mais interdisent de recourir à d’autres entreprises moins chères. Les normes et la sécurité ont bon dos...
Vivement le jour où la concurrence pourra ramener de la raison dans ce secteur !
Conclusion
Chaque hôtelier a son rôle à jouer dans la relance des évènements : prendre 2 ou 3 heures pour visiter un salon est largement faisable, même si on a pas prévu d’y faire des achats.
Les organisateurs d’évènements, qu’ils soient petits ou très gros, sont tous pris en étau et leur situation est peu enviable en attendant une reprise dont personne ne peut prédire l’échéance.
Dans ce contexte, aider à la relance du MICE est un principe de bon sens, surtout pour qui en dépend...
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