Mastercard Economics Institute : les expériences touristiques ont le vent en poupe partout dans le monde, tandis que les Français montrent une forte demande pour les voyages de loisirs

Un nouveau rapport du Mastercard Economics Institute révèle que les consommateurs bénéficieront d’un écosystème de voyage plus traditionnel en 2023. Ils donneront la priorité aux voyages de loisirs et exploreront de nouveaux horizons dans le monde entier. Le rapport Travel Industry Trends 2023 apporte des informations clés sur les tendances mondiales du secteur des voyages, marquées par un contexte économique en constante évolution, des demandes toujours plus fortes de la part des consommateurs et une réouverture des frontières chinoises.

Face aux évolutions du paysage économique, les consommateurs post-pandémie affichent une préférence pour les expériences plutôt que pour les biens matériels [1] et la demande pour les voyages de loisirs est en constante hausse. Toutes ces évolutions façonnent les perspectives du marché en 2023. Les voyages d’affaires, qui enregistraient de moins bonnes performances par rapport aux voyages de loisirs, ont gagné en popularité en 2022, en particulier chez les entreprises dont la culture privilégie le retour au bureau. Avec une économie instable qui a provoqué des turbulences entre les marchés, la réouverture de la Chine devrait soutenir la croissance au niveau mondial, et en particulier dans la région Asie-Pacifique, selon les estimations du Mastercard Economics Institute.

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Voici quelques-unes des conclusions de ce rapport :

• Les voyages liés aux loisirs et les voyages d’affaires se développent au même rythme. En France, la demande pour les voyages liés aux loisirs reste relativement forte, avec des réservations de vols en hausse de 21,3% par rapport à 2019 (vs 31 % dans le monde ; 74 % au Royaume-Uni ; -18,5% en Allemagne). [2]. Au second semestre 2022 et jusqu’au début de l’année 2023, les réservations de vols d’affaires ont rattrapé les vols de loisirs dans les régions du monde où la culture du retour au bureau est forte [3]. Les pays qui privilégient le télétravail enregistrent une hausse de 37 % comparé à l’année dernière, tandis que les pays qui favorisent le travail au bureau sont en hausse de 83 % par rapport à 2019. Désormais, les voyages de loisirs et les voyages d’affaires progressent au même rythme. Nos observations montrent que la demande de réunions en présentiel reste forte, la croissance la plus importante des dépenses de voyages commerciaux et de divertissement étant tirée par l’Asie-Pacifique et l’Europe, en hausse de 64 % et 42 %, respectivement, entre janvier et mars 2023. [4]

• La réouverture de la Chine favorise le tourisme mondial et celui de la région Asie-Pacifique. La réouverture des frontières chinoises, qui fait suite aux réglementations strictes de la COVID-19 intervient à un moment où elle aura probablement un impact positif sur l’économie de l’expérience. En effet, la demande pour les voyages, qui était bloquée jusqu’alors, va entraîner de forts vents contraires. En mars 2023, les dépenses en matière d’expériences ont représenté notamment 93 % de ce qu’elles étaient en 2019, malgré des voyages réduits l’année dernière [5]. Les économies de la région Asie-Pacifique pourraient être les premières à bénéficier de la réouverture de la Chine, compte tenu de leurs liens étroits avec le commerce international, le tourisme et la proximité géographique. Plusieurs pays d’Europe devraient bénéficier de cette réouverture, parmi lesquelles figurent l’Allemagne et la France. Par ailleurs, le Brésil pourrait connaître une augmentation de ses exportations vers la Chine, grâce à la reprise de l’économie.

• Les voyageurs empruntent de nouveaux couloirs. Alors que les consommateurs affichent des revenus plus élevés et retrouvent un certain niveau de confort d’avant la pandémie, ils commencent également à s’aventurer plus loin de chez eux, dans de nouveaux endroits. Notons que la France sera l’une des destinations privilégiées par les voyageurs venant d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Par ailleurs, l’Allemagne et l’Espagne gagnent en popularité auprès des voyageurs latino-américains, tandis que l’Arabie saoudite et l’Égypte, sont devenues des destinations prisées par les voyageurs d’Europe de l’Est, du Moyen-Orient et d’Afrique. Les États-Unis, qui figuraient auparavant en cinquième position dans le classement des destinations préférées des voyageurs européens en 2022, se hissent désormais en quatrième position. Ces résultats montrent à quel point les voyageurs souhaitent explorer de plus en plus l’autre côté de l’Atlantique. [6] Les pays européens traditionnellement tournés vers le tourisme, comme la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Grèce, pourraient bénéficier de manière disproportionnée de la reprise des arrivées de touristes du monde entier.

• Les touristes continuent de privilégier les expériences. Les voyageurs ont une nette préférence pour les expériences, plutôt que pour les biens matériels. Ils affichent une nouvelle demande pour ce qui est unique. C’est peut-être sous l’influence des réseaux sociaux et du divertissement qu’ils décident de s’aventurer dans des destinations moins connues, à la recherche d’une immersion culturelle. Les dépenses des Français en matière d’expériences sont en hausse de 70% par rapport à 2019 (vs 65 % dans le monde ; 27,2 % au Royaume-Uni) lorsque que les dépenses consacrées aux biens matériels sont en hausse de 23,7 % (vs 12% dans le monde ; -11,7% au Royaume-Uni) [7]. Les dépenses dédiées aux expériences augmentent dans certains couloirs où les restrictions liées à la pandémie sont suspendues. De plus, les touristes chinois qui, traditionnellement, investissent en masse dans le commerce de luxe par rapport aux autres touristes, pourraient donner un nouvel élan aux dépenses de biens sur tous les marchés.

Au cours de cette première année complète de voyages sans restriction, les consommateurs ont la ferme intention d’assouvir leurs envies de voyage, qu’ils ont dû refouler durant la pandémie. Ils souhaitent explorer de nouveaux endroits, se rapprocher de leurs amis et de leur famille et accumuler des expériences pour rattraper le temps perdu », a déclaré Natalia Lechmanova, économiste en chef au sein du Mastercard Economics Institute.« Malgré une conjoncture économique en constante évolution, les consommateurs résilients continuent de donner la priorité aux voyages. Avec l’émergence de nouveaux couloirs et la réouverture de la Chine, les perspectives pour 2023 indiquent qu’il y a de bonnes raisons d’être optimiste..

Soutien global aux voyageurs et au secteur du tourisme
Les voyageurs veulent vivre une expérience de qualité, depuis la réservation de leur billet d’avion jusqu’à leur premier pas sur un nouveau sol, et les entreprises qui ont compris cela sont les mieux placées pour établir des relations plus longues et plus fructueuses avec leurs consommateurs. Cette évolution des attentes des consommateurs a déjà commencé à modifier non seulement la façon dont les entreprises travaillent avec eux, mais aussi la façon dont nous appréhendons les voyages. Même si leur comportement continuera d’évoluer parallèlement à l’environnement macroéconomique, offrir plus de choix de moyens de paiement (comme l’échange de points contre des réservations) et personnaliser les expériences, les recommandations et les offres sont deux exemples de stratégies qui placent le voyageur individuel au cœur de l’engagement

Le saviez-vous ? Mastercard a pour mission d’aider le secteur mondial du tourisme à se redresser et à accueillir les voyageurs grâce à une gamme de services, qui regroupent : l’analyse du marché, des données « haute fréquence », qui permettent de comprendre les tendances changeantes des consommateurs, des solutions de marketing et des stratégies qui engagent les consommateurs, augmentent leur taux de fidélité à la marque et maximisent les réservations.

Avertissement : Cette présentation et son contenu sont uniquement destinés à servir d’outil de recherche dans le but de s’informer. Ces informations ne sont en aucun cas des conseils en investissement ou des recommandations pour une décision ou un investissement particulier. Elles ne doivent pas servir, en tout ou en partie, de base pour investir ou prendre une décision. L’exactitude de cette présentation et de son contenu n’est pas garantie. Les informations sont fournies « en l’état » aux utilisateurs autorisés, qui en prennent connaissance et en font usage à leurs risques et périls. Cette présentation et son contenu, y compris les prévisions économiques, les simulations ou les scénarios du Mastercard Economics Institute, ne reflètent en aucun cas les attentes (ou la réalité) des performances opérationnelles ou financières de Mastercard.