Bilan des vacances de Pâques : une légère baisse contenue grâce au panier vacances anti-inflation de VVF

Une baisse moyenne de 10 % des réservations sur le littoral

En Provence Alpes Côte d’Azur, les grandes stations balnéaires comme Ste Maxime ou Juan les Pins accusent des taux d’occupation en baisse de l’ordre de 5 points.
En revanche, ils progressent dans celles qui sont plus accessibles comme à Murs dans le Vaucluse.

Même constat en Nouvelle Aquitaine où les destinations phares du littoral comme Anglet, Lège Cap Ferret ou Ars en Ré ont attiré moins de vacanciers. La Normandie et la Bretagne qui faisaient partie depuis plusieurs années du Top 3 des destinations VVF ont également perdu en attractivité. C’est le cas de Port Bail sur Mer dans la Manche, de Belle-Île- en Mer ou encore Larmor Baden dans le Morbihan.

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La campagne en progression

Les régions avec des destinations plus rurales comme le Centre Val de Loire ont été privilégiées cette année. C’est le cas, par exemple, des sites de la Bussière dans le Loiret ou encore Mauvezin en Occitanie qui ont attiré les amateurs d’une campagne qui permet de se ressourcer tout en étant financièrement plus abordable.
La campagne comme Saâles dans le Bas-Rhin ou Parents Montpeyroux en Auvergne ont vu leur taux d’occupation augmenter alors que celui de la Haute Montagne comme Montalbert la Plagne a stagné. Au final, la haute Montagne a perdu environ 30% avec un tiers du stock en moins suite à la fermeture précoce des stations, conséquence du manque de neige.

Des réservations d’ultra dernière minute

Après l’inflation qui a incité les Français à se tourner vers des destinations moins chères, le climat social a eu de forts impacts. Entre grèves et peur d’une pénurie de carburants, ils ont attendu le dernier moment pour réserver.
Les deux premières semaines de vacances ont enregistré des baisses de réservation de l’ordre de 15 %, compensées par une amélioration lors de la troisième semaine (+ 15 %), amélioration qui a été très nette lors de la dernière avec un bond à plus 50 %, favorisée par deux zones porteuses en vacances scolaires sur cette période.

Quelle saison estivale dans ce contexte ?

Les réservations sont en baisse et tout dépendra du poids de l’inflation et du climat social. Les tendances qui se dessinent sont identiques à ce que l’on a pu constater à Pâques : les Français s’orientent vers la campagne et la moyenne montagne, délaissant les grandes stations du littoral dont les tarifs sont plus élevés. On note également une augmentation des locations en résidence et en camping au détriment des clubs avec pension complète. Le calendrier des vacances scolaires joue aussi avec une dernière semaine d’août moins porteuse. Le mois de juillet est cette année plus prisé que celui d’août, signe encore des préoccupations budgétaires et de la recherche de petits prix. » explique Grégoire Mallet, Directeur Marketing Stratégique – Client