Etude Ifop : Cadeaux, loisirs, voyages, loisirs... L’inflation va-t-elle gâcher les fêtes ?
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Etude sur le budget « fêtes de fin d’année » des français dans un contexte d’inflation.
br>L’inflation va-t-elle gâcher les fêtes ? A l’occasion du Black Friday, l’Ifop publie une enquête qui montre que la hausse des prix va affecter les habitudes des Français durant la période des fêtes de fin d’années, que ce soit dans leur budget « festivités de Noël » (ex : cadeaux, repas, décoration…) mais aussi dans leurs pratiques de loisirs comme les sorties (ex : théâtres, restaurants…) ou les vacances. Réalisée pour le site d’information et de conseil en voyages Voyage Way, cette enquête menée auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 Français montre que si le contexte économique ne va pas gâcher la fête pour tout le monde, l’inflation galopante va pousser les Français les plus modestes à surveiller de près leur porte-monnaie, notamment ceux dont le niveau de vie est très impacté par la hausse des prix de l’énergie.
Les chiffres clés
- Avec la hausse générale des prix, un nombre croissant de Français ne vivent plus les fêtes comme un moment de bonheur mais comme une épreuve, source de stress sur le plan financier. La proportion de Français « stressés » par la charge financière à allouer à leurs achats de cadeaux de Noël atteint cette année un niveau record : 51%, contre 47% en 2021 et 39% en 2020. Et très logiquement, c’est dans les ménages ressentant le plus négativement l’impact de la hausse des prix de l’énergie que ce stress atteint des sommets : 64%, contre à peine 31% chez ceux ne ressentant aucun impact de l’inflation sur leur niveau de vie.
- Face à cette charge financière croissante, le nombre de Français qui ne vont pas offrir de cadeaux de Noël à leurs proches est en hausse notable, notamment entre conjoints… Globalement, le nombre de Français qui n’offriront pas de cadeaux sera deux fois supérieur cette année (18%) qu’à Noël dernier (10%, +8 points). Et cette tendance affectera aussi bien leur famille (22%, +8 points par rapport à Noël 2021) que leur cercle amical (63%, +6 points) ou professionnel (87%, +3 points).
- La hausse généralisée des prix incite non seulement les Français à réduire le nombre de personnes à qui ils vont offrir un cadeau cette année mais aussi le nombre et leur valeur. En effet, ce type d’arbitrages financiers augmente cette année de manière significative si l’on en juge par la proportion croissante de Français qui déclarent qu’ils vont « acheter des cadeaux moins chers » (64%, +8 points par rapport à 2021) ou « acheter moins de cadeaux » (56%, +5 points par rapport à 2021).
- L’enveloppe moyenne consacrée aux cadeaux de Noël ne chute pas pour autant même si elle devrait être en légère baisse : le budget des cadeaux de Noël tombe en cette année 2022 à 386 euros, soit une baisse de 5,4% par rapport à une année 2021 où ce montant était sensiblement plus élevé (408 € en moyenne). Mais ce tassement du budget moyen peut s’expliquer par la hausse des prix des objets achetés, en particulier des jouets (+6%), qui renchérit le panier moyen même si celui-ci est plus léger.
- Mais ce sera toute la saison festive 2022 qui risque d’être troublée par le contexte inflationniste. En effet, si une large proportion de Français envisage de réduire le budget alloué aux cadeaux (73%), aux repas (71%) ou à des dépenses non alimentaires (83%), ils sont tous aussi nombreux à déclarer qu’ils surveilleront de près leur porte-monnaie pour d’autres activités durant leurs congés comme les sorties culturelles (77%) ou extérieures (81%).
- L’inflation ne dissuade pas pour autant les Français de partir au ski… En effet, un Français sur cinq (22%) a l’intention de prendre un bon bol d’air à la montagne (ou au soleil) durant leurs congés de Noël, soit une proportion très similaire à celle mesurée avant la crise sanitaire (24% en 2019). Dans tous les cas, ces congés d’hiver restent l’apanage des Français les plus aisés avec un taux d’intention de départ trois fois plus élevé chez les cadres (45%) que chez les ouvriers (12%).
- Interrogée plus spécifiquement sur ses motifs de « non-départ » en vacances, la masse de Français ne partant pas en congé à Noël avancent avant tout des freins de nature financière : environ quatre sur dix expliquent qu’ils préfèrent « économiser de l’argent pour d’autres dépenses » (43%) ou qu’ils « manquent d’argent à dépenser pour des congés à cette période » (40%). Et près d’un quart qu’ils ont fait « l’impasse sur les vacances pour pouvoir offrir des cadeaux de Noël ».
Le Père Noël sera-t-il moins généreux cette année à cause de l’inflation ?
Avec la hausse générale des prix, le nombre de français pour qui les fêtes sont une source de stress financier n’a jamais été aussi élevé
Dans un contexte marqué par une explosion des prix de l’énergie et des produits alimentaires, un nombre croissant de Français ne vivent plus les fêtes comme un moment de bonheur mais comme une épreuve, source de stress sur le plan financier. La proportion de Français « stressés » par la charge financière à allouer à leurs achats de cadeaux de Noël atteint en effet cette année un niveau record : 51%, contre 47% en 2021 et 39% en 2020. Et très logiquement, c’est dans les ménages ressentant le plus négativement l’impact de la hausse des prix de l’énergie que ce stress atteint des sommets : 64%, contre à peine 31% chez les Français ne ressentant aucun impact sur leur niveau de vie.
Face a cette charge, le nombre de français qui ne vont pas offrir de cadeaux de Noël a leurs proches est en baisse notable, notamment entre conjoints…
Globalement, le nombre de Français ayant l’intention d’offrir des présents à leurs proches sera inférieur cette année (82%) à Noël dernier (90%, -8 points). Et cette tendance affectera tous leurs réseaux de sociabilité si l’on en juge la hausse du nombre de Français qui, cette année, n’offriront aucun cadeau à un membre de leur cercle familial (22%, +8 points par rapport à Noël 2021), amical (63%, +6 points) ou professionnel (87%, +3 points). Mais c’est au sein des couples que la baisse des dons devrait se faire le plus ressentir : à peine la moitié des personnes en couple offriront un cadeau à leur conjoint(e) cette année (57%, contre 66% l’an dernier), probablement pour privilégier des proches (ex : enfants) pour qui ce rite est plus important.
Moins de cadeaux sous le sapin signifie-t-il forcément un budget a la baisse ?
Dans ce contexte inflationniste, une majorité de français envisage aussi de diminuer le nombre ou le cout des présents prévus a Noël
La hausse généralisée des prix incite non seulement les Français à réduire le nombre de personnes à qui ils vont offrir un cadeau cette année mais aussi le nombre de cadeaux par personne et la valeur de chaque présent. En effet, ce type d’arbitrages financiers augmentent cette année de manière significative si l’on en juge par la croissante proportion de Français qui déclarent qu’ils vont « acheter des cadeaux moins chers » (64%, +8 points par rapport à 2021) ou « acheter moins de cadeaux » (56%, +5 points par rapport à 2021).
L’enveloppe moyenne consacrée aux cadeaux de noël ne chute pas pour autant même si elle devrait être en légère baisse
L’enveloppe moyenne consacrée aux cadeaux ne chute pas pour autant mais elle devrait être en légère baisse : le budget des cadeaux de Noël tombe en cette année 2022 à 386 euros, soit une baisse de 5,4% par rapport à une année 2021 où ce montant était sensiblement plus élevé (408 € en moyenne). Mais derrière ce tassement du budget moyen se cache une forte hausse des Français qui n’auront qu’un « petit budget » à consacrer aux cadeaux : 30% des personnes qui vont offrir des présents cette année auront un « budget cadeaux » inférieur à 200 €, contre 23% en 2021. A noter qu’une part de cette stabilité du budget global peut s’expliquer par la hausse des prix des objets achetés, en particulier des jouets (+6%), qui renchérit le panier moyen même si celui-ci est plus léger.
L’inflation va impacter les dépenses des français durant les festivités mais aussi leurs activités de loisirs
Au regard des résultats cette enquête, ce n’est pas seulement le « budget réveillon » qui devrait être affecté par la crise du pouvoir d’achat mais toute la saison festive 2022 qui sera troublée par le contexte inflationniste. En effet, si une large proportion de Français envisage de réduire le budget alloué aux cadeaux (73%), aux repas (71%) ou à des dépenses non alimentaires comme la décoration (83%), ils sont tous aussi nombreux à déclarer qu’ils surveilleront de près leur porte-monnaie pour d’autres activités durant leurs congés. Ainsi, une très grande majorité d’entre eux annoncent qu’en raison de la hausse des prix actuelle, ils réduiront par exemple les sorties culturelles (77%) ou extérieures (81%). Près des deux tiers d’entre eux en seront même réduits à diminuer leurs visites chez des proches si cela implique des visites à moyenne ou longue distance (63%).
Pour les vacances, les riches ne connaissent pas la crise…
Les départs aux vacances de Noël ne semblent pas très affectés par la crise mais ces congés d’hiver restent l’apanage des français les plus aisés
L’inflation ne dissuade pas pour autant les Français de partir au ski… En effet, un Français sur cinq (22%) a l’intention de prendre un bon bol d’air à la montagne (ou au soleil) durant leurs congés de Noël, soit une proportion très similaire à celle mesurée avant la crise sanitaire (24% en 2019). En effet, les intentions de départ en vacances de Noël de cette année ne peuvent être comparées avec celles mesurées en plein crise du Covid (ex : 11% en 2020) dans la mesure où elles étaient alors plombées par les diverses contraintes imposées par les autorités sanitaires…
L’argent, au cœur des raisons invoquées pour ne pas partir en vacances à noël
Interrogée plus spécifiquement sur ses motifs de « non-départ » en vacances, la masse de Français ne partant pas en congé à Noël avance avant tout des freins de nature financière. En effet, ils sont environ quatre sur dix à expliquer qu’ils préfèrent « économiser de l’argent pour d’autres dépenses » (43%) ou qu’ils « manquent d’argent à dépenser pour des congés à cette période » (40%). Et près d’un quart d’entre eux expliquent même qu’ils ont fait « l’impasse sur les vacances pour pouvoir offrir des cadeaux de Noël », signe de l’importance qu’ils accordent à ce rituel familial. Et très logiquement, ce sont les individus les plus pauvres – c’est-à-dire aux revenus mensuels nets inférieurs à 900 € par unité de consommation – qui avancent le plus ces freins de nature financière.
Une majorité de vacanciers envisagent de partir moins loin cette année, en particulier ceux ayant les revenus les plus modestes
La minorité de Français qui va partir en fin d’année ambitionne de modifier leurs habitudes de voyage. Ainsi, une majorité de vacanciers annoncent que cette année, ils partiront « moins loin en vacances pour Noël » (55%), ce qui peut être la conséquence de la hausse des prix (notamment du carburant) mais peut-être aussi pour certains d’une prise de conscience environnementale. D’autres indiquent aussi qu’ils vont réduire la durée de leur séjour durant la période de Noël (41%), en particulier dans les rangs des personnes ayant des revenus mensuels nets inférieurs à 900 € par unité de consommation (53%).
Le rapport complet est accessible ici : https://www.voyageway.com/wp-content/uploads/2022/11/rapport-etude-ifop-voyage-way.pdf
Méthodologie
Étude Ifop pour Voyage Way réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 18 au 21 novembre 2022 auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine
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