Lettre ouverte de Xavier Alberti président les Collectionneurs - Cadhi - JobHospitality

À l’heure où nos hôtels et nos restaurants vont de nouveau accueillir leurs clients et alors que nous nous apprêtons à reprendre une activité interrompue depuis quasiment un an et demi, nous avons eu envie de prendre un temps pour regarder le chemin parcouru depuis mars 2020. Un mot est apparu pour ponctuer cette période de crise historique, un mot plus fort que les critiques, que les opinions ou que l’inquiétude qui demeure, un mot simple, sincère et parfaitement justifié.
 
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Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont soutenus, accompagnés, aidés, aimés.
 
Merci à nos collaborateurs d’avoir fait évoluer leurs métiers, leurs emplois du temps et leur disponibilité pour travailler dans des conditions singulières.
 
Merci à nos partenaires, à nos banques, à nos producteurs et fournisseurs, qui ont participé à l’effort solidaire qui a vu le jour dès le printemps 2020.
 
Merci à nos organisations syndicales ou professionnelles pour l’immense travail de communication avec les restaurateurs et les hôteliers et de négociation avec les pouvoirs publics, toujours en faveur des entreprises et des emplois.
 
Merci à nos confrères avec qui nous avons tissé des liens solides dans l’adversité, par l’échange et le partage d’information.
 
Merci à nos clients qui ont continué à nous témoigner leur attachement et leur fidélité. Nous avons tellement hâte de vous retrouver.
 
Merci enfin à la France pour ce qu’elle nous a apporté au nom de la solidarité nationale, au travers des ministères concernés et de leurs fonctionnaires, et particulièrement au Ministère du Travail, dans les Direccte ou au Ministère de l’Économie et des Finances et à la BPI. Leur engagement a permis à de très nombreuses entreprises de préserver l’essentiel et d’abord l’emploi des salariés. Nous avons souvent la dent dure et la critique acerbe contre l’administration de notre pays, mais dans cette crise, elle a aussi démontré son incroyable solidité et une véritable réactivité.
 
Finalement reste cette solidarité que l’on avait peut-être oubliée et qui a permis de préserver des milliers d’entreprises et des millions d’emplois par l’indemnisation de l’activité partielle ainsi que par la mise en place des PGE et des fonds de solidarité. Nous savons ce que nous devons à ces dispositifs exceptionnels.
 
Il ne tient qu’à nous de continuer à faire vivre cet esprit solidaire demain dans nos entreprises, dans nos actions et dans nos vies. C’est ce que nous nous promettons de faire.