La 2éme vague du COVID-19 sera économique Sauvons les petits entrepreneurs indépendants
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Le monde entier a subi les assauts du COVID-19. Sur les directives de l’OMS beaucoup d’Etats, dont la France, ont pris la décision de stopper l’économie puis ont pris des mesures pour la relancer. Le gouvernement français a mis en place un très important dispositif financier : souplesse pour s’acquitter des impôts des entreprises, subventions pour l’achat de matériel, report de charges sociales, prêts conséquents aux grosses entreprises, subventions, prêts plus modestes aux « petits entrepreneurs indépendants », …
Mais ces mesures ne vont pas suffire, loin de là !
Deux mois d’inactivité a complétement changé la donne. Nous allons directement vers des liquidations massives d’entreprises, la destruction de nos savoir-faire, qui vont disparaitre durablement, la dictature des monopoles, un brutal changement de vie quotidienne. Nos start-ups fondent à vue d’œil, et les autoentrepreneurs disparaissent. C’est particulièrement vrai pour les entreprises qui travaillent avec l’administration qui a suspendu toutes ses commandes sans préavis, laissant les entrepreneurs dans le plus grand désarroi.
Cette mutation est fatale. Elle était anticipée par les plus diligents, mais tous ne seront pas en mesure de suivre ce brutal changement. En France, l’Etat qui a pris la décision de stopper l’économie, doit en assumer la responsabilité complète et prendre de nouvelles mesures qui s’imposent.
La CNDI demande que :
- Les secteurs économiques les plus fragilisés soient reconnus comme sinistrés et qu’ils bénéficient d’une couverture « de perte d’exploitation : notamment l’habillement, les entreprises événementielles, le tourisme, la restauration, l’hôtellerie, la presse, l’imprimerie…,
- Les petits entrepreneurs indépendants doivent avoir les mêmes droits que les salariés. L’Etat s’est substitué comme « employeur du privé » en assurant les salaires de plus de 12,5 millions de salariés en chômage partiel ou total. Il a bien fait. Pourquoi n’en pas faire autant pour le 1,2 million de « petits entrepreneurs indépendants » ?
Un prêt remboursable de 1500 € maximum pour 2 mois est loin d’être suffisant. Il devrait être au minimum de 5.000 €. De plus l’URSSAF devrait annuler les cotisations et rembourser celles qui ont déjà été payées.
Ces aides doivent être supérieures aux 2 mois et demi d’inactivité que nous avons subis pour le confinement. Il faut accompagner la métamorphose économique.
Le gouvernement a géré la crise sanitaire. Maintenant il faut qu’il affronte à une autre crise encore plus grave, celle de notre économie. Pour qu’une société soit en bonne santé, il faut une économie saine.
En prenant de bonnes décisions, il peut éviter 20% de défaillance d’entreprises et la suppression massive d’emplois. Il faut faire vite car sinon la fin de l’année sera catastrophique pour les « petits entrepreneurs indépendants » et les conséquences incommensurables.
La CNDI propose que toutes les aides aux « petits entrepreneurs indépendants » soient converties en totalité en « fonds propres Covid 19 ». En contrepartie, aucune distribution de dividendes ne pourra être faite tant que les réserves n’égaleront pas la dotation de l’Etat. Dans l’hypothèse d’une vente, les fonds devront être remboursés au prorata en cas de cession avant 3 ans.
Elle a pour but de représenter et défendre les « petits entrepreneurs indépendants ». En 2017 elle avait 1200 élus ou désignés dans presque toutes les structures judiciaires ou sociales. Partout où elle présente des candidats, elle obtient entre 30 et 80% des suffrages.
La Coordination Nationale Des Indépendants – La CNDI - a été créée en 2007. La CNDI est l’une des 4 Organisations Professionnelles employeurs, nationale et multi-professionnelle avec le Medef, la CPME, l’U2P. La CNDI a été reconnue comme telle en 2017 par les autorités gouvernementales et les ministères de la Justice et du Travail.
Direction : La CNDI est dirigée par un bureau de 7 membres, présidée depuis sa création par Olivier BIDOU. A ce jour, il reste encore 5 membres fondateurs au bureau.
Financièrement : La CNDI ne demande aucune aide financière à l’Etat, ni aux Régions, ni aux Départements, ni aux Communes. La CNDI est libre et Indépendante de toute attache financière. Elle ne vit qu’avec les cotisations de ses adhérents.
Politiquement : La CNDI n’est ni de gauche, ni de droite, ni du centre, ni d’en haut ni d’en bas. La CNDI est ronde.
Tous les membres actifs de La CNDI sont bénévoles.
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