Airbnb assignée au tribunal par le procureur général de New York car 2/3 des logements sur Airbnb y sont hors la loi
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A peine quelques jours après fait l’actualité en rejoignant le club très fermé des sociétés valorisées 10 milliards de dollars ou plus, Airbnb fait de nouveau l’actualité en étant assignée au tribunal par le procureur général de New-York, Eric Schneiderman, qui estime qu’environ deux tiers des 19.500 logements disponibles contreviennent aux dispositions autorisées par la ville de New-York.
En effet 64 % des annonces sur New-York correspondent à des logements entiers mais surtout ne correspondent pas au règlement new-yorkais imposant au résident permanent d’être présent s’il loue son appartement entier (ce qui correspond de facto à de la sous-location) moins de 30 jours par an.
Une société du New Jersey a relevé l’intégralité des offres dans un document remis à la cour. Cette extraction a mis en lumière le fait que 200 annonces émanaient de seulement 5 hôtes... Pourtant Airbnb affirme partout que ceci n’arrive jamais !
La semaine dernière le New York Post révélait que des appartements sur Airbnb servaient de bordel. En louant un appartement sur Airbnb les prostituées économisent plusieurs centaines de dollars par nuit de travail.
Les documents transmis à la cour affirment qu’Airbnb alimente une industrie clandestine d’hôtels illégaux ce qui a conduit à une forte augmentation des plaintes concernant du vomi est des bagages éparpillés dans les couloirs. Les détracteurs d’Airbnb affirment qu’après la prostitution, Airbnb va devenir le support du jeu clandestin et de la drogue.
Dans le plus pur esprit de propagande comme savent le faire les multinationales du web, Airbnb dévoilait lundi sur son blog avoir retiré 2.000 logements new-yorkais ne répondant pas à l’esprit Airbnb. On pourrait presque pleurer devant une telle grandeur d’âme qui sauve littéralement l’économie locale. Si on met de côté le fait qu’Airbnb prélève seulement 6 à 12 % au locataire et 3 % à l’hôte, on pourrait croire que ceci est tout à fait désintéressé. Quant à cette liste de 2.000 logements, en fait elle émane du bureau du procureur général...
Voici donc les villes américaines qui montrent qu’Airbnb ne peut pas faire tout et n’importe quoi. A quand des réactions similaires dans de grandes villes européennes ?
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