Le manque d’amabilité n’est pas une cause de licenciement
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Elle publiait vendredi un article concernant le licenciement d’une maître d’hôtel au Sofitel Méditerranée de Cannes.
D’après sa direction, elle aurait formulé des insinuations diffamatoires à l’encontre du directeur, harcelé moralement un apprenti et adopté une attitude désobligeante vis-à-vis de la clientèle. L’inspecteur du travail n’aurait pas autorisé ce licenciement d’une déléguée syndicale.
Le recours déposé devant le ministre de l’époque autorise le licenciement. Cette décision a cependant été retoquée par le tribunal administratif de Nice ainsi que par la cour administrative d’appel de Marseille, au prétexte que « l’employeur ne démontre pas que le manque d’amabilité qu’aurait eu la salariée était un comportement habituel de sa part, de nature à porter atteinte à l’image du restaurant et à entraîner une désaffection de la clientèle. ».
Cette jurisprudence permet donc aux salariés de faire la gueule quand bon leur semble, à condition que ce ne soit pas tout le temps !
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