Saint-Malo : Jean-Virgile Crance obligé de renoncer à ses délégations municipales liées au tourisme

Comme relaté dans Ouest France il y a quelques jours, Jean-Virgile Crance, connu dans l’hôtellerie pour son rôle de président du GNC, le Groupement National des Chaînes, et par ailleurs 1^er adjoint au maire de la ville de Saint-Malo, a du renoncer préventivement à ses délégations municipales liées à l’économie, au tourisme et aux changements d’usage d’habitations.

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Comme l’a déclaré Gilles Lurton, maire LR de Saint-Malo depuis 2020, Depuis l’élection de 2020, j’ai placé comme objectif prioritaire aux équipes que je conduis, les questions d’éthique et de probité. Avec le souci permanent de sécuriser juridiquement les décisions que nous prenons. Depuis, nous avons réalisé une analyse approfondie sur la réglementation et la jurisprudence liées aux potentiels conflits d’intérêts.

Sans juger de la sa probité, il semble évident que JC Crance ne pouvait pas mener ni même participer à la bataille municipale contre Airbnb tout en présidant le GNC et en étant salarié du groupe Louvre Hôtels.

JC Crance a par ailleurs démissionné de son poste de Président de la société publique locale (SPL) Destination Saint-Malo Baie du Mont-Saint-Michel et de la Mission locale du pays de Saint-Malo. Il reste néanmoins 1^er adjoint.

Conclusion

Il est plus que temps que les maires, et les élus au sens large, se mettent à agir de cette manière en préservant leur municipalité ou leur fonction de tout conflit d’intérêt potentiel.

Dans le même esprit, on ne peut qu’être dubitatif en constatant impuissant la possibilité qu’a un politique à se recaser dans le privé après avoir été Président de la République, 1^er Ministre, Ministre ou même député, sans même un seul jour de carence, alors qu’un salarié voit souvent son contrat de travail assorti d’une clause de non concurrence. Ce deux poids, deux mesures n’est plus tenable dans une démocratie moderne.